JM Hospitals

"Il est important que nos stratégies ne soient pas seulement axées sur le Covid-19, mais plutôt de plancher sur une préparation et une réactivité génériques à différents types de crises sanitaires, au départ d'une approche de gestion des risques qui évalue la probabilité et l'impact des différents risques", a déclaré Frank Vandenbroucke lors d'un symposium consacré aux soins de santé en crise.

Le Grand hôpital de Charleroi (GHdC) recrute actuellement un philosophe pour soutenir ses travailleurs durant cette période difficile. Une initiative particulièrement innovante qui complète les actions de soutien déjà mise sur pied par l'institution.

"Les soins et les services offerts par un hôpital peuvent être grandement améliorés en enrichissant les données de santé du dossier médical par des données personnelles (mode de vie) du citoyen/patient. C'est l'idée qui sous-tend ce congrès."

L'étude Health Prospecting 2021 veut favoriser le débat sur la mise en place de services partagés au sein des réseaux hospitaliers, identifier les barrières et les leviers à leur implémentation. Elle livre également quelques conseils aux autorités et aux gestionnaires hospitaliers.

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique veut réformer le financement hospitalier en gardant quatre objectifs cruciaux en ligne de mire: décourager la surconsommation et se concentrer davantage sur la santé ; moins de complexité et plus de transparence ; moins de concurrence et plus de coopération ; et moins de suppléments et plus de sécurité tarifaire. Un plan ambitieux dont les premiers jalons devraient déjà être posés cette année.

Dans le cadre de sa réforme, le ministre Vandenbroucke veut augmenter la partie du financement hospitalier attribué à la qualité.

À partir de 2023, les médicaments feront l'objet d'un forfait par pathologie en lieu et place de l'actuel forfait basé sur le case mix hospitalier. Les spécialités très coûteuses seront toutefois écartées du système. Par ailleurs, les pharmacies hospitalières seront portées au niveau des réseaux, avec un système revu et corrigé pour le le calcul des frais.

Où en est-on dans la réforme de la nomenclature? Benoit Collin, administrateur général de l'Inami, dresse pour le JM-Hospitals un bilan des travaux déjà effectués et de ceux à entamer ou à poursuivre. Le ministre Vandenbroucke en lançant en janvier sa réforme du financement hospitalier a mis sous pression l'Inami, les équipes scientifiques et consultants chargés de concrétiser ce chantier titanesque. Tous les spécialistes seront prochainement invités à donner leur avis sur la pondération du travail médical sur base des nouveaux libellés.

"La chirurgie de jour s'envisage dans de nombreux cas, à condition que la situation post-opératoire à la maison le permette. Ces dernières années, les techniques chirurgicales et anesthésiques se sont fortement améliorées. De plus, les patients y sont aujourd'hui préparés."

"Nos activités mettent l'accent sur des soins complexes et de haute qualité, sur l'UZA en tant que centre de formation et sur des soins de santé fondés sur l'innovation et la recherche. La discussion est en cours sur ce que recouvrent exactement les soins tertiaires et quaternaires et sur la manière dont doit s'organiser la collaboration avec nos hôpitaux partenaires dans ce domaine."

"Nous essayons d'être toujours plus proches des patients et plus spécialisés. C'est ce que le Centre hospitalier Epicura fait depuis dix ans", explique François Burhin, directeur général de cet hôpital multisites de 806 lits.

Les compagnies d'assurances s'adaptent sans cesse à l'évolution du secteur de la santé. Les hôpitaux doivent également challenger des assureurs qui analysent de plus en plus les risques qu'ils prennent et augmentent leurs primes.

Sylvie Demaret, présidente de l'Association francophone des pharmaciens hospitaliers de Belgique, explicite les notions d'Ific, de nouveaux barèmes de rémunération lancés en 2018 auxquels elle n'est pas favorable tels qu'ils sont appliqués aujourd'hui. "Un dialogue aurait dû avoir lieu entre les associations professionnelles représentant les pharmaciens hospitaliers puisqu'ils ne sont pas représentés par les syndicats classiques. Les anciens barèmes me semblaient plus cohérents." Or, selon elle, il n'y a pas eu le dialogue souhaité. Malgré un recours au conseil d'État, les choses évoluent peu et les rencontres avec l'asbl Ific n'ont pas été concluantes.

Le traitement des déchets hospitaliers de type B2, c'est-à-dire ceux comportant un risque de contamination ou de blessure, comme les seringues, se fait quasi exclusivement par incinération. Or, le potentiel de réemploi et de valorisation de la matière de certains types de déchets hospitaliers est bien réel. Un groupe de travail devrait être mis sur pied dans les prochaines semaines.

Comment transporter des vaccins dans des zones reculées en les protégeant de la chaleur? La société B Medical Systems, en collaboration avec Toyota, a conçu un véhicule permettant le transport réfrigéré de vaccins, de sang et de médicaments en toute sécurité.