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Cette vague de satisfaction est clairement plus marquante que chez les (co)titulaires d'une officine pharmaceutique, puisque seul un tiers de cette catégorie est du même avis. Les employés titulaires et les pharmaciens adjoints s'estiment sensiblement plus heureux que les autres (51% et 48%), mais toujours moins que les pharmaciens hospitaliers.Ces résultats s'expliquent en partie par l'évolution financière de chacun. Selon l'enquête, une bonne moitié des pharmaciens hospitaliers ont vu leurs revenus augmenter au cours des cinq dernières années, voire fortement augmenter, au dire de 2% d'entre eux. Toutefois, le salaire est apparemment resté le même chez 44% des pharmaciens hospitaliers. Quand on compare à nouveau ce pourcentage avec celui des (co)titulaires, nous observons que les revenus n'ont augmenté que chez 15 % de ces derniers. Pour 64%, les rentrées sont les mêmes. Plus d'un cinquième (22%) ont même vu leurs revenus diminuer au cours des cinq dernières années, contre 4% des pharmaciens hospitaliers.De quels montants parlons-nous ? Six pharmaciens hospitaliers sur dix déclarent toucher un revenu mensuel net de 2.500 à 3.500 euros. Dix-huit pour cents gagnent moins de 2.500 euros net par mois et 16% reçoivent entre 3.500 et 5.500 euros sur leur compte. Un pharmacien hospitalier a même déclaré gagner plus de 8.500 euros mensuellement.Revenons à nos (co)titulaires, dont 44% disent recevoir moins de 2.500 euros net par mois, de 2.500 à 3.500 (26%) et entre 3.500 et 5.500 euros (10%). Seuls trois (co)titulaires gagnent plus de 8.500 euros net chaque mois. Rappelons aussi que 16% de cette catégorie ont refusé de répondre à la question, pour 4% des pharmaciens hospitaliers.La grande enquête "Pharmacien, qui es-tu?" portait sur une multitude d'aspects de la vie professionnelle et privée des pharmaciens belges. Voici quelques autres résultats:Trois pharmaciens hospitaliers sur dix déclarent ne jamais réaliser de préparations magistrales. Un quart (26%) en prépare chaque semaine, 8%, plusieurs fois par semaine et 37%, tous les jours. La plupart (69%) réalisent ces préparations seuls. En d'autres mots, ils ne sous-traitent jamais.Êtes-vous au courant de la réorganisation de la première ligne, qui prévoit plus de collaboration entre les métiers de la santé à ce niveau? Trois quarts des pharmaciens hospitaliers interrogés ont répondu par l'affirmative. Plus de la moitié (55%) est " un peu au courant ". Dix-huit pour cent disent le savoir "assez bien". Seuls 26% n'en ont apparemment jamais entendu parler. Un sur cinq dit vouloir travailler activement à cette réorganisation, au sein d'une équipe de changement ou d'un conseil de soins par exemple.La moitié des pharmaciens hospitaliers interrogés ont déjà assisté à une concertation médico-pharmaceutique. Près d'un sur trois (29%) en a même déjà organisé une lui-même.La plupart des répondants du groupe des pharmaciens hospitaliers prennent parfois (43%) ou régulièrement (41%) part à des projets scientifiques.Un sur cinq (19%) dit avoir été personnellement impliqué dans un accident de la route. Quasiment le même nombre de répondants (21%) ont reçu une amende au cours de l'année écoulée, soit pour un excès de vitesse (64%), pour un stationnement fautif (27%) ou pour un oubli de ticket ou de disque de stationnement (18%).Une grande majorité (83%) estime que l'homéopathie est inefficace.Trois quarts s'estiment satisfait-e-s de leur travail dans les soins de santé.Huit répondants sur dix (79%) voient le Règlement général sur la protection des données (RGPD) d'un bon oeil.