Les pirates informatiques profitent de la crise sanitaire pour tenter de s'introduire dans les systèmes informatiques hospitaliers. Des entreprises spécialisées proposent bénévolement leur aide pour éviter aux institutions de se faire hacker.
Comme si les hôpitaux, déjà débordés, avaient besoin de devoir faire face à une menace supplémentaire. Des hackers essayent d'entrer dans les systèmes informatiques en profitant de la réorganisation des processus de travail au sein des institutions de soins et via le courrier électronique.
Afin d'aider les organisations médicales à faire face aux risques de cybersécurité liés à l'épidémie, la société Kaspersky met gratuitement à disposition ses principales solutions de sécurité pour une période de six mois. Elle accorde au secteur médical des licences de logiciels pour protéger leurs terminaux et stocker leurs données sur le cloud. Pour obtenir une licence gratuite, les hôpitaux peuvent contacter l'un des revendeurs de leur région ou passer directement par Kaspersky.
Detonation box
Destiny, une entreprise belge qui propose des solutions de communication cloud sécurisées aux sociétés, offre également son aide aux hôpitaux. "En temps normal, les hôpitaux sont régulièrement attaqués par des pirates informatiques. Les hackers ont visiblement décidé de profiter de la situation actuelle en intensifiant encore les attaques pour leur réclamer des rançons. Notre entreprise sécurise déjà des hôpitaux. Dans la plupart des cas, les attaques visent les mails des entreprises en envoyant un courriel avec un lien ou un fichier attaché. Ensuite, cela déclenche l'offensive. Face à cette situation, nous voulons offrir un soutien concret aux équipes informatiques des hôpitaux. Comme le plus grand vecteur de risque est le courrier électronique, nous pouvons installer des couches de défense à distance dans le cloud avec l'aide de notre équipe. La plupart des hôpitaux estiment qu'ils sont sécurisés parce qu'ils ont des systèmes anti-spams. Cela ne suffit pas. Ces systèmes permettent d'identifier les virus qui sont déjà connus mais pas de détecter des attaques ciblées. La moitié de nos clients du secteur hospitalier n'ont pas un système pour se protéger des attaques ciblées. Nous proposons d'ouvrir les liens et d'exécuter les attachements suspects dans notre infrastructure et pas celles des hôpitaux. Cela se fait directement. En temps réel ", explique Christophe Reynaert, responsable de la sécurité chez Destiny. "Notre solution permet aussi de ne pas surcharger les équipes informatiques qui sont déjà débordées et n'ont pas le temps d'installer de nouvelles licences. C'est aussi une bonne occasion pour nos équipes de partager leur expertise dans cette période particulière."
Les hôpitaux peuvent contacter ces deux entreprises.
Vincent Claes
Comme si les hôpitaux, déjà débordés, avaient besoin de devoir faire face à une menace supplémentaire. Des hackers essayent d'entrer dans les systèmes informatiques en profitant de la réorganisation des processus de travail au sein des institutions de soins et via le courrier électronique.Afin d'aider les organisations médicales à faire face aux risques de cybersécurité liés à l'épidémie, la société Kaspersky met gratuitement à disposition ses principales solutions de sécurité pour une période de six mois. Elle accorde au secteur médical des licences de logiciels pour protéger leurs terminaux et stocker leurs données sur le cloud. Pour obtenir une licence gratuite, les hôpitaux peuvent contacter l'un des revendeurs de leur région ou passer directement par Kaspersky.Destiny, une entreprise belge qui propose des solutions de communication cloud sécurisées aux sociétés, offre également son aide aux hôpitaux. "En temps normal, les hôpitaux sont régulièrement attaqués par des pirates informatiques. Les hackers ont visiblement décidé de profiter de la situation actuelle en intensifiant encore les attaques pour leur réclamer des rançons. Notre entreprise sécurise déjà des hôpitaux. Dans la plupart des cas, les attaques visent les mails des entreprises en envoyant un courriel avec un lien ou un fichier attaché. Ensuite, cela déclenche l'offensive. Face à cette situation, nous voulons offrir un soutien concret aux équipes informatiques des hôpitaux. Comme le plus grand vecteur de risque est le courrier électronique, nous pouvons installer des couches de défense à distance dans le cloud avec l'aide de notre équipe. La plupart des hôpitaux estiment qu'ils sont sécurisés parce qu'ils ont des systèmes anti-spams. Cela ne suffit pas. Ces systèmes permettent d'identifier les virus qui sont déjà connus mais pas de détecter des attaques ciblées. La moitié de nos clients du secteur hospitalier n'ont pas un système pour se protéger des attaques ciblées. Nous proposons d'ouvrir les liens et d'exécuter les attachements suspects dans notre infrastructure et pas celles des hôpitaux. Cela se fait directement. En temps réel ", explique Christophe Reynaert, responsable de la sécurité chez Destiny. "Notre solution permet aussi de ne pas surcharger les équipes informatiques qui sont déjà débordées et n'ont pas le temps d'installer de nouvelles licences. C'est aussi une bonne occasion pour nos équipes de partager leur expertise dans cette période particulière."Les hôpitaux peuvent contacter ces deux entreprises.Vincent Claes