Les patients hospitalisés en soins intensifs pour une grippe grave ont 15% de risques de développer une infection fongique de type aspergillose. Durant un séjour en soins intensifs, le risque de développer une aspergillose est d'environ 5%, indique vendredi l'UZ Leuven sur base d'une étude menée dans des hôpitaux belges et néerlandais.
Une infection fongique des poumons est une cause importante de décès: 45% des patients grippés qui contractent une aspergillose décèdent, même s'ils bénéficient d'un traitement adapté.
L'enquête menée sous la direction du professeur Joost Wauters (UZ Leuven) et du Dr. Bart Rijnders (Erasmus MC Rotterdam) est partie d'une observation de terrain. Durant la pandémie de grippe mexicaine en 2009, de nombreux malades ont été conduits aux soins intensifs avec une grippe sévère. Les médecins ont constaté un nombre remarquable de personnes qui souffraient d'une infection des poumons de type aspergillose. Une vaste enquête a alors été menée dans des services de soins intensifs en Belgique et aux Pays-Bas entre 2009 et 2016.
Les résultats ont montré que 15% des patients grippés séjournant en soins intensifs développaient une aspergillose. L'étude publiée dans la revue The Lancet Respiratory Medicine classe officiellement la grippe comme facteur de risque pour le développement d'une infection fongique mortelle des poumons.
"Les médecins et le personnel soignant des soins intensifs savent désormais qu'ils doivent faire preuve d'une surveillance supplémentaire car une infection fongique des poumons a des conséquences désastreuses. Le risque de décès pour une personne qui a la grippe et qui se trouve en soins intensifs est de 20% mais combiné à une infection fongique des poumons, le risque passe à 45%. Il est essentiel de rapidement identifier la maladie et de la traiter", explique le professeur Joost Wauters.
Une infection fongique des poumons est une cause importante de décès: 45% des patients grippés qui contractent une aspergillose décèdent, même s'ils bénéficient d'un traitement adapté. L'enquête menée sous la direction du professeur Joost Wauters (UZ Leuven) et du Dr. Bart Rijnders (Erasmus MC Rotterdam) est partie d'une observation de terrain. Durant la pandémie de grippe mexicaine en 2009, de nombreux malades ont été conduits aux soins intensifs avec une grippe sévère. Les médecins ont constaté un nombre remarquable de personnes qui souffraient d'une infection des poumons de type aspergillose. Une vaste enquête a alors été menée dans des services de soins intensifs en Belgique et aux Pays-Bas entre 2009 et 2016. Les résultats ont montré que 15% des patients grippés séjournant en soins intensifs développaient une aspergillose. L'étude publiée dans la revue The Lancet Respiratory Medicine classe officiellement la grippe comme facteur de risque pour le développement d'une infection fongique mortelle des poumons. "Les médecins et le personnel soignant des soins intensifs savent désormais qu'ils doivent faire preuve d'une surveillance supplémentaire car une infection fongique des poumons a des conséquences désastreuses. Le risque de décès pour une personne qui a la grippe et qui se trouve en soins intensifs est de 20% mais combiné à une infection fongique des poumons, le risque passe à 45%. Il est essentiel de rapidement identifier la maladie et de la traiter", explique le professeur Joost Wauters.