Quels sont les éléments, en matière d'hospitalisation transfrontalière, qui se déroulent parfaitement et lesquels peuvent par contre encore être améliorés ? Tel est le sujet de SafePAT, un vaste projet de collaboration internationale visant à renforcer la sécurité des patients vivant aux bords des frontières belges, néerlandaises et allemandes.
SafePAT, cette collaboration de grande ampleur, a officiellement démarré la semaine dernière. Le projet s'attelera dans un premier temps à identifier les principaux risques pour la sécurité des patients.
Des experts praticiens établiront un état des lieux des bonnes et moins bonnes pratiques telles que les check-lists, ancrées dans les mentalités belges et néerlandaises mais nettement moins présentes en Allemagne, selon les intervenants allemands.
Améliorer les procédures
Au sein d'une région transfrontalière telle que l'Euregio Meuse-Rhin, la fragmentation des soins de santé ainsi que les différences entre les systèmes de soins nationaux entrainent de multiples problèmes en matière de concordance et de transmission des informations. À la clé, il y a un risque accru pour la sécurité des patients, en particulier lors de transferts transfrontaliers de patients.
" Il est actuellement très difficile de mesurer l'impact réel du protocole transmission sur la sécurité des patients ", assure pour sa part Xavier Losfeld, infirmer au CHR de la Citadelle, seul acteur wallon de ce projet, qui souhaiterait qu'une étude soit menée afin d'objectiver cette donnée.
Harmoniser les cultures
Les partenaires vont ensuite harmoniser les approches des formations et des procédures afin d'établir des standards de sécurité. Des outils seront d'ailleurs développés par le CHR de la Citadelle afin de sensibiliser les patients et le personnel sur ces procédures de sécurité. Une plateforme d'e-learning, soit un auto-apprentissage, sera ainsi créée tout comme des outils de simulation dans la lignée du mannequin adapté aux pathologies traumatiques dont le CHR dispose depuis deux ans.
La transmission orale des informations devra également être réfléchie de façon à standardiser les procédures, l'objectif final étant d'harmoniser les cultures dans la prise en charge du patient afin de diminuer les risques existants. Les nouvelles procédures de ce projet, financé à concurrence de 4,5 millions d'euros, sont attendues dans le courant de l'année 2019.
Trois universités et trois hôpitaux
Outre le CHR de la Citadelle, le projet regroupe des universités et des hôpitaux de l'Euregio Meuse-Rhin, à savoir l'Universiteit Hasselt, l'Open Universiteit de Heerlen, l'Universiteit Maastricht, le Ziekenhuis Oost-Limburg de Genk et l'Uniklinikum RWTH d'Aix-la-Chapelle. À noter que la Citadelle est le seul acteur wallon impliqué dans le projet.
SafePAT, cette collaboration de grande ampleur, a officiellement démarré la semaine dernière. Le projet s'attelera dans un premier temps à identifier les principaux risques pour la sécurité des patients.Des experts praticiens établiront un état des lieux des bonnes et moins bonnes pratiques telles que les check-lists, ancrées dans les mentalités belges et néerlandaises mais nettement moins présentes en Allemagne, selon les intervenants allemands.Améliorer les procéduresAu sein d'une région transfrontalière telle que l'Euregio Meuse-Rhin, la fragmentation des soins de santé ainsi que les différences entre les systèmes de soins nationaux entrainent de multiples problèmes en matière de concordance et de transmission des informations. À la clé, il y a un risque accru pour la sécurité des patients, en particulier lors de transferts transfrontaliers de patients." Il est actuellement très difficile de mesurer l'impact réel du protocole transmission sur la sécurité des patients ", assure pour sa part Xavier Losfeld, infirmer au CHR de la Citadelle, seul acteur wallon de ce projet, qui souhaiterait qu'une étude soit menée afin d'objectiver cette donnée.Harmoniser les culturesLes partenaires vont ensuite harmoniser les approches des formations et des procédures afin d'établir des standards de sécurité. Des outils seront d'ailleurs développés par le CHR de la Citadelle afin de sensibiliser les patients et le personnel sur ces procédures de sécurité. Une plateforme d'e-learning, soit un auto-apprentissage, sera ainsi créée tout comme des outils de simulation dans la lignée du mannequin adapté aux pathologies traumatiques dont le CHR dispose depuis deux ans.La transmission orale des informations devra également être réfléchie de façon à standardiser les procédures, l'objectif final étant d'harmoniser les cultures dans la prise en charge du patient afin de diminuer les risques existants. Les nouvelles procédures de ce projet, financé à concurrence de 4,5 millions d'euros, sont attendues dans le courant de l'année 2019.Trois universités et trois hôpitauxOutre le CHR de la Citadelle, le projet regroupe des universités et des hôpitaux de l'Euregio Meuse-Rhin, à savoir l'Universiteit Hasselt, l'Open Universiteit de Heerlen, l'Universiteit Maastricht, le Ziekenhuis Oost-Limburg de Genk et l'Uniklinikum RWTH d'Aix-la-Chapelle. À noter que la Citadelle est le seul acteur wallon impliqué dans le projet.