Depuis le début de la convention "transgenderzorg" (soin transgenre) en octobre 2017, près de 600 personnes transgenres ont été totalement remboursées de l'aide psychologique reçue à l'hôpital universitaire de Gand (UZ Gent), annonce lundi l'institution. Les temps d'attente ont été fortement réduits car, grâce à la convention, l'établissement a pu engager de nouveaux psychologues. "Les soins multidisciplinaires que nous proposons à l'UZ Gent sont devenus plus accessibles avec la convention", estime le professeur Dr Guy T'Sjoen, chef de service du centre sexologie et genre.
La convention de la ministre de la Santé publique Maggie De Block permet aux personnes transgenres de se faire rembourser des soins psychosociaux (entre dix et quinze séances) et d'obtenir un forfait pour leur traitement hormonal, à condition de consulter dans deux centres spécifiques, à l'UZ Gent et à Liège.
Depuis le lancement du projet, 581 personnes y ont fait appel à Gand: 57 personnes pour l'aide aux enfants et jeunes et 524 pour l'accompagnement adulte. "Jusqu'à 2005, nous recevions annuellement 30 personnes. Entre-temps, ce nombre a décuplé", précise le professeur T'Sjoen. "La convention a permis de réduire le temps d'attente à quatre mois pour les adultes et deux pour les enfants et les jeunes."
"Le remboursement complet de séances avec un psychologue ou un travailleur social a permis de réduire les obstacles à la demande d'aide", estime le docteur Els Elaut, psychologue/sexologue à l'UZ Gent. "Nous pouvons répondre plus rapidement aux besoins des personnes transgenres et leur donner plus vite accès à un trajet de soins multidisciplinaires."
La convention de la ministre de la Santé publique Maggie De Block permet aux personnes transgenres de se faire rembourser des soins psychosociaux (entre dix et quinze séances) et d'obtenir un forfait pour leur traitement hormonal, à condition de consulter dans deux centres spécifiques, à l'UZ Gent et à Liège.Depuis le lancement du projet, 581 personnes y ont fait appel à Gand: 57 personnes pour l'aide aux enfants et jeunes et 524 pour l'accompagnement adulte. "Jusqu'à 2005, nous recevions annuellement 30 personnes. Entre-temps, ce nombre a décuplé", précise le professeur T'Sjoen. "La convention a permis de réduire le temps d'attente à quatre mois pour les adultes et deux pour les enfants et les jeunes.""Le remboursement complet de séances avec un psychologue ou un travailleur social a permis de réduire les obstacles à la demande d'aide", estime le docteur Els Elaut, psychologue/sexologue à l'UZ Gent. "Nous pouvons répondre plus rapidement aux besoins des personnes transgenres et leur donner plus vite accès à un trajet de soins multidisciplinaires."