Le service de radiothérapie-oncologie de l'hôpital universitaire de Louvain (UZ Leuven) inaugure un tout nouvel appareil de radiothérapie, qui doit traiter deux fois plus rapidement un patient devant subir des rayons. L'outil facilite en outre le travail du prestataire de soins grâce à un panneau de commandes intelligent, a annoncé lundi l'UZ Leuven. Les appareils actuels restent toutefois conseillés pour des patients atteints de certains types de cancer.
"Le nouvel appareil de radiothérapie, Halcyon, diffère en tout point des appareils actuels ou des accélérateurs que nous utilisons", a expliqué la chef de service, le professeur Karin Haustermans. "Le traitement est plus confortable pour le patient. La structure est moins oppressante car l'appareil est contenu dans un grand cercle qui émet moins de bruit." L'achat d'un deuxième dispositif est prévu l'an prochain.
La plus importante différence pour le patient réside toutefois dans la durée du traitement. "Avec le nouvel appareil, on peut certainement aller deux fois plus vite. Cela va faire une grosse différence principalement pour les patients auxquels nous devons adresser de fortes doses."
Le nouvel équipement ne constitue toutefois pas la meilleure solution pour tout le monde. "Il vaut mieux prendre les appareils existants pour les patients qui présentent une forme de maladie plus complexe. Les engins actuels sont tout sauf en fin de vie", a ajouté Mme Haustermans. "La protonthérapie, pour laquelle l'UZ Leuven est en train de construire un vaste centre, reste par ailleurs la meilleure option pour les enfants et les patients atteints de tumeurs situées à proximité d'organes sensibles."
"Le nouvel appareil de radiothérapie, Halcyon, diffère en tout point des appareils actuels ou des accélérateurs que nous utilisons", a expliqué la chef de service, le professeur Karin Haustermans. "Le traitement est plus confortable pour le patient. La structure est moins oppressante car l'appareil est contenu dans un grand cercle qui émet moins de bruit." L'achat d'un deuxième dispositif est prévu l'an prochain.La plus importante différence pour le patient réside toutefois dans la durée du traitement. "Avec le nouvel appareil, on peut certainement aller deux fois plus vite. Cela va faire une grosse différence principalement pour les patients auxquels nous devons adresser de fortes doses."Le nouvel équipement ne constitue toutefois pas la meilleure solution pour tout le monde. "Il vaut mieux prendre les appareils existants pour les patients qui présentent une forme de maladie plus complexe. Les engins actuels sont tout sauf en fin de vie", a ajouté Mme Haustermans. "La protonthérapie, pour laquelle l'UZ Leuven est en train de construire un vaste centre, reste par ailleurs la meilleure option pour les enfants et les patients atteints de tumeurs situées à proximité d'organes sensibles."