L'ancien psychiatre de l'Institut psychiatrique Saint-Martin de Dave, Arnaud Misson, a été sommé, sous peine d'astreinte de 1.000 euros par jour, de fermer le compte Facebook qui publiait des témoignages de violences dans l'institution et ne peut plus contacter des journalistes, rapporte La Première ce matin.
L'affaire Arnaud Mission VS Institut Saint-Martin de Dave a été largement couverte par le journal du Médecin qui a, tour à tour, rencontré le Dr Misson et l'équipe dirigeante (gestionnaire et médicale) de l'institution (respectivement dans nos éditions du 24/08 et du 21/09/2018).
Le premier accuse les seconds de perpétuer ou couvrir une politique qui mène à des violences récurrentes sur les patients. Le Dr Misson a, pour étayer ses dires, mis en ligne sur Facebook des témoignages et avait fait part de ses accusations à la presse régionale et au jdM.
Dans un second temps, nous avions longuement rencontré l'équipe dirigeante (directeur général, directeur médical et directeur psychiatrique) et visité l'institution pendant près d'une journée.
Nonobstant les limites de ce type de visite " organisée " (embedded), le jdM n'avait pu conclure à une violence particulière si ce n'est intrinsèque à la gestion de cas psychiatriques lourds comme de grands schizophrènes.
La direction nous avait confié que si le psychiatre Arnaud Mission " continuait dans la diffamation ", des actions en justice seraient menées. La raison tournait autour de la réputation de l'établissement mais aussi autour de l'inquiétude et le désarroi du personnel.
Ce matin, la RTBF (Première) signale que le Tribunal de Première Instance du Brabant wallon a statué. Il enjoint le psychiatre de fermer le compte Facebook intitulé " maltraitance à l'Institut Saint-Martin de Dave " sous peine d'une astreinte de 1.000 euros par jour. Plus curieux, de la part du Tribunal, il est également interdit au médecin de... contacter la presse (on l'imagine : sur ce sujet précis).
Le Tribunal, bien qu'il constate qu'un infirmier a été écarté par décision du Tribunal pour violence sur des patients, estime que le Dr Misson n'étaye pas suffisamment ses accusations. " Il n'y a aucune preuve solide que la Direction se fait la complice de ces violences ", pointe le tribunal, rapporté par la RTBF.
L'affaire Arnaud Mission VS Institut Saint-Martin de Dave a été largement couverte par le journal du Médecin qui a, tour à tour, rencontré le Dr Misson et l'équipe dirigeante (gestionnaire et médicale) de l'institution (respectivement dans nos éditions du 24/08 et du 21/09/2018). Le premier accuse les seconds de perpétuer ou couvrir une politique qui mène à des violences récurrentes sur les patients. Le Dr Misson a, pour étayer ses dires, mis en ligne sur Facebook des témoignages et avait fait part de ses accusations à la presse régionale et au jdM.Dans un second temps, nous avions longuement rencontré l'équipe dirigeante (directeur général, directeur médical et directeur psychiatrique) et visité l'institution pendant près d'une journée.Nonobstant les limites de ce type de visite " organisée " (embedded), le jdM n'avait pu conclure à une violence particulière si ce n'est intrinsèque à la gestion de cas psychiatriques lourds comme de grands schizophrènes.La direction nous avait confié que si le psychiatre Arnaud Mission " continuait dans la diffamation ", des actions en justice seraient menées. La raison tournait autour de la réputation de l'établissement mais aussi autour de l'inquiétude et le désarroi du personnel.Ce matin, la RTBF (Première) signale que le Tribunal de Première Instance du Brabant wallon a statué. Il enjoint le psychiatre de fermer le compte Facebook intitulé " maltraitance à l'Institut Saint-Martin de Dave " sous peine d'une astreinte de 1.000 euros par jour. Plus curieux, de la part du Tribunal, il est également interdit au médecin de... contacter la presse (on l'imagine : sur ce sujet précis).Le Tribunal, bien qu'il constate qu'un infirmier a été écarté par décision du Tribunal pour violence sur des patients, estime que le Dr Misson n'étaye pas suffisamment ses accusations. " Il n'y a aucune preuve solide que la Direction se fait la complice de ces violences ", pointe le tribunal, rapporté par la RTBF.