Réunis mercredi matin en assemblée (front commun CSC-CGSP), les travailleurs du CHR de la Citadelle ont rejeté en bloc les propositions faites par la direction lors des dernières négociations, ont indiqué mercredi les représentants syndicaux. Le personnel a décidé d'observer trois jours de grève les 21, 22 et 23 février prochains et est déterminé à aller jusqu'au "finish" contre les mesures d'économies de la direction, estimant "que d'autres pistes peuvent être explorées du côté des coûts générés par les médecins".
Les représentants syndicaux ont présenté au personnel les propositions formulées par la direction lors des négociations de ce lundi. Propositions qui ont été rejetées. "Le personnel est en souffrance car il subit mesures après mesures. Certains agents n'ont même pas les barèmes qu'ils sont censés avoir. Les travailleurs n'en peuvent plus et sont déterminés à aller jusqu'au finish. C'est vrai, en effet, que la ministre De Block n'arrange rien à la situation de l'hôpital mais elle n'est pas la cause de tous les maux", insiste Lina Cloostermans, secrétaire permanente CSC Services Publics, signalant que d'autres pistes peuvent être explorées du côté des coûts générés au niveau de la direction et du côté des médecins.
Même son de cloche à la CGSP. "La Citadelle n'est pas en déficit", relève André Toth. "La charge de travail a augmenté et il faut encore fonctionner avec du personnel en moins en raison de départs à la pension qui ne sont pas remplacés et de contrats CDD qui ne sont pas renouvelés. Il faut aussi savoir qu'on ne nomme plus depuis des années à la Citadelle. Le personnel est à bout et ne veut plus faire d'efforts."
Le personnel s'oppose aux trois mesures d'économies qui le touchent directement et telles que prévues dans le budget 2018. Celles-ci sont relatives à la diminution des effectifs de 35 équivalents temps plein (dont les agents du Centre pour enfants infirmes moteurs cérébraux qui seront transférés vers l'intercommunale ISOSL), au remplacement de la prime de 11% pour prestations inconfortables dont bénéficie le personnel soignant et à la réduction de la partie variable de la prime de fin d'année.
Selon les syndicats, les dernières propositions de la direction ne sont que des améliorations des propositions initiales. "La direction a proposé, pour certains agents, une petite augmentation du pourcentage concernant la prime pour prestations inconfortables mais les agents maintiennent qu'ils perdent trop", souligne André Toth. Et Lina Cloostermans d'ajouter: "par rapport à la prime de fin d'année et le fait que la direction garantissait 1% de la partie variable, il avait été demandé de moduler afin que les petits barèmes perdent moins mais selon les calculs, certains agents auraient même moins que ce 1% prévu au départ".
Les négociations reprendront le 20 février à 8 h 30 tandis que le personnel se réunira le même jour à 8h.
Les représentants syndicaux ont présenté au personnel les propositions formulées par la direction lors des négociations de ce lundi. Propositions qui ont été rejetées. "Le personnel est en souffrance car il subit mesures après mesures. Certains agents n'ont même pas les barèmes qu'ils sont censés avoir. Les travailleurs n'en peuvent plus et sont déterminés à aller jusqu'au finish. C'est vrai, en effet, que la ministre De Block n'arrange rien à la situation de l'hôpital mais elle n'est pas la cause de tous les maux", insiste Lina Cloostermans, secrétaire permanente CSC Services Publics, signalant que d'autres pistes peuvent être explorées du côté des coûts générés au niveau de la direction et du côté des médecins.Même son de cloche à la CGSP. "La Citadelle n'est pas en déficit", relève André Toth. "La charge de travail a augmenté et il faut encore fonctionner avec du personnel en moins en raison de départs à la pension qui ne sont pas remplacés et de contrats CDD qui ne sont pas renouvelés. Il faut aussi savoir qu'on ne nomme plus depuis des années à la Citadelle. Le personnel est à bout et ne veut plus faire d'efforts."Le personnel s'oppose aux trois mesures d'économies qui le touchent directement et telles que prévues dans le budget 2018. Celles-ci sont relatives à la diminution des effectifs de 35 équivalents temps plein (dont les agents du Centre pour enfants infirmes moteurs cérébraux qui seront transférés vers l'intercommunale ISOSL), au remplacement de la prime de 11% pour prestations inconfortables dont bénéficie le personnel soignant et à la réduction de la partie variable de la prime de fin d'année.Selon les syndicats, les dernières propositions de la direction ne sont que des améliorations des propositions initiales. "La direction a proposé, pour certains agents, une petite augmentation du pourcentage concernant la prime pour prestations inconfortables mais les agents maintiennent qu'ils perdent trop", souligne André Toth. Et Lina Cloostermans d'ajouter: "par rapport à la prime de fin d'année et le fait que la direction garantissait 1% de la partie variable, il avait été demandé de moduler afin que les petits barèmes perdent moins mais selon les calculs, certains agents auraient même moins que ce 1% prévu au départ".Les négociations reprendront le 20 février à 8 h 30 tandis que le personnel se réunira le même jour à 8h.