Après deux ans de préparation en coulisses, tout est enfin prêt pour la publication au Moniteur ! Maggie De Block et les représentants des pharmaciens avaient stipulé dans le Cadre Pluriannuel qu'un organe consultatif fédéral devrait être mis en place pour la profession, par analogie avec celui qui existait déjà notamment pour les médecins. Ce conseil national d'avis est désormais réalité - fût-ce uniquement, pour l'heure, sur le papier.
Le Cadre Pluriannuel prévoyait déjà qu'un conseil d'avis fédéral analogue à ceux qui existaient déjà pour d'autres professions de soins serait créé pour les pharmaciens dans le giron du SPF Santé Publique. Assez ironiquement, il est d'ailleurs permis de supposer que ledit Cadre Pluriannuel eût été bien différent si un tel organe consultatif avait déjà existé au moment de sa rédaction. " Ces conseils d'avis ont en effet une double fonction ", explique Joëlle Pieters, responsable de la cellule dédiée aux organes consultatifs et à l'exercice professionnel. " Ils peuvent d'une part être consultés par les autorités lorsqu'elles ont besoin d'un conseil, mais aussi d'autre part formuler des avis de leur propre initiative. "
De telles structures existaient de longue date pour les autres professions de soins, mais pas pour les pharmaciens. " La situation était un peu plus compliquée dans ce cas spécifique, parce que les pharmaciens dépendent dans leur fonctionnement non seulement du SPF Santé Publique, mais aussi de l'AFMPS ", explique Joëlle Pieters. "Ce conseil devra formuler notamment des recommandations à propos des compétences spécifiques dont doit disposer le pharmacien, de la collaboration avec d'autres prestataires de soins, de l'accompagnement des patients (p.ex. suivi dans la durée, cf. la fonction de pharmacien de référence pour les malades chroniques), de l'implémentation de nouvelles évolutions scientifiques et technologiques, etc. "
Ce nouveau conseil se composera de 16 pharmaciens (pharmaciens d'officine, pharmaciens hospitaliers, biologistes cliniques et pharmaciens industriels), de deux médecins et de deux délégués des organisations de patients. Il sera bilingue et compétent pour l'ensemble des pharmaciens belges.
La ministre de la Santé Maggie De Block se dit satisfaite que le Conseil des Pharmaciens voie le jour avant la fin de cette législature. " Le pharmacien travaille au contact direct de la population et, en tant qu'expert du médicament, il est parfaitement placé pour accompagner les patients dans l'utilisation des produits pharmaceutiques ", souligne-t-elle. " Le concept du pharmacien de référence, que nous avons lancé l'an dernier, en est un bel exemple. En créant ce conseil fédéral, nous souhaitons encore renforcer ce rôle de prestataire de soins : le conseil formulera des recommandations concernant les tâches et responsabilités des pharmaciens, mais aussi par exemple concernant la collaboration avec d'autres prestataires, le recours aux nouvelles technologies ou connaissances scientifiques, etc. Les soins pharmaceutiques dont bénéficient nos patients ne pourront qu'en être améliorés. "
Le projet de loi a été approuvé en première lecture par le conseil des ministres à la fin du mois d'octobre. Il est actuellement au Conseil d'État pour avis.
Le Cadre Pluriannuel prévoyait déjà qu'un conseil d'avis fédéral analogue à ceux qui existaient déjà pour d'autres professions de soins serait créé pour les pharmaciens dans le giron du SPF Santé Publique. Assez ironiquement, il est d'ailleurs permis de supposer que ledit Cadre Pluriannuel eût été bien différent si un tel organe consultatif avait déjà existé au moment de sa rédaction. " Ces conseils d'avis ont en effet une double fonction ", explique Joëlle Pieters, responsable de la cellule dédiée aux organes consultatifs et à l'exercice professionnel. " Ils peuvent d'une part être consultés par les autorités lorsqu'elles ont besoin d'un conseil, mais aussi d'autre part formuler des avis de leur propre initiative. "De telles structures existaient de longue date pour les autres professions de soins, mais pas pour les pharmaciens. " La situation était un peu plus compliquée dans ce cas spécifique, parce que les pharmaciens dépendent dans leur fonctionnement non seulement du SPF Santé Publique, mais aussi de l'AFMPS ", explique Joëlle Pieters. "Ce conseil devra formuler notamment des recommandations à propos des compétences spécifiques dont doit disposer le pharmacien, de la collaboration avec d'autres prestataires de soins, de l'accompagnement des patients (p.ex. suivi dans la durée, cf. la fonction de pharmacien de référence pour les malades chroniques), de l'implémentation de nouvelles évolutions scientifiques et technologiques, etc. "Ce nouveau conseil se composera de 16 pharmaciens (pharmaciens d'officine, pharmaciens hospitaliers, biologistes cliniques et pharmaciens industriels), de deux médecins et de deux délégués des organisations de patients. Il sera bilingue et compétent pour l'ensemble des pharmaciens belges.La ministre de la Santé Maggie De Block se dit satisfaite que le Conseil des Pharmaciens voie le jour avant la fin de cette législature. " Le pharmacien travaille au contact direct de la population et, en tant qu'expert du médicament, il est parfaitement placé pour accompagner les patients dans l'utilisation des produits pharmaceutiques ", souligne-t-elle. " Le concept du pharmacien de référence, que nous avons lancé l'an dernier, en est un bel exemple. En créant ce conseil fédéral, nous souhaitons encore renforcer ce rôle de prestataire de soins : le conseil formulera des recommandations concernant les tâches et responsabilités des pharmaciens, mais aussi par exemple concernant la collaboration avec d'autres prestataires, le recours aux nouvelles technologies ou connaissances scientifiques, etc. Les soins pharmaceutiques dont bénéficient nos patients ne pourront qu'en être améliorés. "Le projet de loi a été approuvé en première lecture par le conseil des ministres à la fin du mois d'octobre. Il est actuellement au Conseil d'État pour avis.