La Belgique risque de manquer à terme de rhumatologues. Actuellement, le pays compte en effet quelque 180 rhumatologues en activité mais chaque année, 5 à 10 étudiants de médecine seulement choisissent de se spécialiser en rhumatologie, un nombre bientôt insuffisant pour compenser le nombre de rhumatologues qui prennent leur retraite, prévient jeudi la Société royale belge de Rhumatologie (SRBR) dans un communiqué.
Afin de promouvoir la discipline auprès des étudiants, l'association demande, à l'occasion de la journée mondiale de l'arthrite du 12 octobre, que les futurs médecins soient mis plus rapidement et plus souvent en contact avec la rhumatologie. Après une spécialisation de trois ans en médecine interne, les étudiants doivent choisir une sous-spécialisation. Or la majorité des internes n'entrent jamais en contact avec la rhumatologie et peu sont donc enclins à choisir de se spécialiser dans ce domaine, explique le Pr Bernard Lauwerys, rhumatologue à l'UCL. La SRBR souhaite dès lors mettre des ambassadeurs-rhumatologues en avant et encourager davantage de rhumatologues à proposer des stages.
La Société plaide également en faveur d'une exception aux quotas actuels appliqués aux étudiants qui veulent entamer la spécialisation. "Le nombre d'étudiants qui peuvent commencer une spécialisation en médecine interne est limité par université. Cependant, si les étudiants indiquent d'emblée qu'ils souhaitent continuer à se spécialiser en rhumatologie après trois ans, un plus grand nombre pourrait également être admis à la spécialisation en médecine interne", selon la SRBR.
En Belgique, 1 habitant sur 5 souffre de rhumatismes et 1 enfant sur 1.000 souffre de rhumatismes infantiles. Le rhumatisme désigne plus de 200 affections rhumatismales chroniques et aiguës.
Afin de promouvoir la discipline auprès des étudiants, l'association demande, à l'occasion de la journée mondiale de l'arthrite du 12 octobre, que les futurs médecins soient mis plus rapidement et plus souvent en contact avec la rhumatologie. Après une spécialisation de trois ans en médecine interne, les étudiants doivent choisir une sous-spécialisation. Or la majorité des internes n'entrent jamais en contact avec la rhumatologie et peu sont donc enclins à choisir de se spécialiser dans ce domaine, explique le Pr Bernard Lauwerys, rhumatologue à l'UCL. La SRBR souhaite dès lors mettre des ambassadeurs-rhumatologues en avant et encourager davantage de rhumatologues à proposer des stages. La Société plaide également en faveur d'une exception aux quotas actuels appliqués aux étudiants qui veulent entamer la spécialisation. "Le nombre d'étudiants qui peuvent commencer une spécialisation en médecine interne est limité par université. Cependant, si les étudiants indiquent d'emblée qu'ils souhaitent continuer à se spécialiser en rhumatologie après trois ans, un plus grand nombre pourrait également être admis à la spécialisation en médecine interne", selon la SRBR. En Belgique, 1 habitant sur 5 souffre de rhumatismes et 1 enfant sur 1.000 souffre de rhumatismes infantiles. Le rhumatisme désigne plus de 200 affections rhumatismales chroniques et aiguës.