Les chercheurs du centre de génétique humaine de l'UZ Leuven commenceront d'ici la fin de ce mois à analyser le génome entier de patients atteints de maladies génétiques rares. Un service rendu possible grâce à la spectaculaire diminution du prix de cette technique, explique lundi l'hôpital universitaire.
Les analyses génétiques se concentrent habituellement sur un ou plusieurs gènes précis, recherchés dans l'ADN d'un patient. Mais aujourd'hui, il est possible de séquencer l'ensemble du génome d'un individu à partir d'un seul échantillon d'ADN. Pour l'UZ Leuven, cela augmente les chances d'identifier l'origine d'une maladie génétique.
"En effectuant plus d'analyses, nous espérons trouver de nouveaux mécanismes qui influencent le fonctionnement des gènes. En conséquence, de plus en plus de patients atteints d'une maladie génétique rare recevront un diagnostic", explique le professeur Joris Vermeesch, président du département génétique humaine de la KU Leuven.
L'hôpital universitaire s'est équipé de la dernière génération d'appareils, capable de lire en une fois jusqu'à 48 génomes complets. Ces génomes pourront être interprétés grâce au développement des nanotechnologies, des ordinateurs super puissants et à la mise en place de bases de données internationales reprenant les séquences ADN de milliers de patients.
L'UZ Leuven est l'un des premiers centres européens à effectuer des analyses de génome entier dans un but diagnostic. Il ne recourra toutefois à ces analyses que si le gène responsable de la maladie en cause n'est pas connu.
En février dernier, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) avait recommandé la plus grande prudence quant à la lecture du génome complet, au vu des enjeux financiers et éthiques considérables que soulève cette avancée.
Les analyses génétiques se concentrent habituellement sur un ou plusieurs gènes précis, recherchés dans l'ADN d'un patient. Mais aujourd'hui, il est possible de séquencer l'ensemble du génome d'un individu à partir d'un seul échantillon d'ADN. Pour l'UZ Leuven, cela augmente les chances d'identifier l'origine d'une maladie génétique. "En effectuant plus d'analyses, nous espérons trouver de nouveaux mécanismes qui influencent le fonctionnement des gènes. En conséquence, de plus en plus de patients atteints d'une maladie génétique rare recevront un diagnostic", explique le professeur Joris Vermeesch, président du département génétique humaine de la KU Leuven. L'hôpital universitaire s'est équipé de la dernière génération d'appareils, capable de lire en une fois jusqu'à 48 génomes complets. Ces génomes pourront être interprétés grâce au développement des nanotechnologies, des ordinateurs super puissants et à la mise en place de bases de données internationales reprenant les séquences ADN de milliers de patients. L'UZ Leuven est l'un des premiers centres européens à effectuer des analyses de génome entier dans un but diagnostic. Il ne recourra toutefois à ces analyses que si le gène responsable de la maladie en cause n'est pas connu. En février dernier, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) avait recommandé la plus grande prudence quant à la lecture du génome complet, au vu des enjeux financiers et éthiques considérables que soulève cette avancée.