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Les patients majeurs, "capables d'un discernement plein et entier", atteints d'une "maladie incurable" avec "pronostic vital engagé à court ou moyen terme" et subissant des souffrances "réfractaires" (ne pouvant être soulagées) pourront "demander à pouvoir être aidés afin de mourir", a dit le chef de l'État français aux journaux La Croix et Libération.Les mineurs et les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer, en seront donc exclus.En cas d'avis collégial favorable de l'équipe médicale, une substance létale sera prescrite à la personne, qu'elle pourra s'administrer elle-même, ou avec l'aide d'un tiers si elle "n'est pas en mesure d'y procéder physiquement".Même si cet acte peut s'apparenter à une forme de suicide assisté, le président assure avoir voulu éviter ce terme, ou celui d'euthanasie, le débat sur le sujet étant vif en France.Changer la loi sur la fin de vie de 2016 était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron, mais après avoir installé une convention citoyenne sur le sujet, il a plusieurs fois reporté sa décision.Dans plusieurs pays d'Europe, la législation autorise l'euthanasie et/ou le suicide assisté. La Belgique est, avec les Pays-Bas, l'un des deux premiers pays européens à avoir autorisé, il y a 20 ans, l'euthanasie.BELGA