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Imagine-t-on le Chirec coté en Bourse ? Ou Sint-Vincentius, ou encore la clinique du MontLegia ? Impossible et impensable, jugera-t-on. Il n'en va pas de même dans d'autres régions du monde, en Asie, en Afrique du Sud ou aux Etats-Unis. La Bourse de New York accueille ainsi une douzaine de groupes hospitaliers qui, à l'instar d'une chaîne hôtelière, représentent parfois plusieurs centaines d'établissements. HCA, numéro 1 mondial, possède 185 hôpitaux et 119 unités de chirurgie, gérant par ailleurs plus de 1.000 autres centres de soins. Le groupe emploie près de 250.000 personnes, génère un chiffre d'affaires de 46,68 milliards de dollars (2018) et pèse plus de 43 milliards en Bourse de New York !Que la gestion d'hôpitaux s'affiche ainsi comme une activité résolument capitalistique peut surprendre de ce côté-ci de l'Atlantique. Ces actions hospitalières réservent une autre surprise, à l'investisseur cette fois : leur comportement en Bourse. On pourrait intuitivement les cataloguer comme valeurs "défensives", à l'instar des actions pharmaceutiques ou alimentaires : dans le secteur des soins de santé, la marche des affaires ne dépend a priori guère de la conjoncture économique. Pour les actions hospitalières américaines pourtant, il n'en est rien. On en veut pour preuve que l'action HCA a enregistré des cours extrêmes de 101 et 147 dollars au cours des 52 dernières semaines. Un écart considérable, digne d'une valeur spéculative!Découvrez la suite de cette analyse dans le JM-Hospitals qui sera publié le 20 juin.