En procédant à une nouvelle estimation, la ministre de la Santé publique, Maggie De Block, n'est soudainement plus à court d'argent pour rembourser les traitements des cancers, observent les Mutualités socialistes qui refusent d'y croire, rapporte De Standaard vendredi.
Début juillet, dans la foulée des négociations budgétaires, l'assurance maladie est apparue comme souffrant d'un déficit de 300 millions d'euros en raison du succès des traitements innovants contre le cancer.
Mais dans l'accord sur le budget, le cabinet de Mme De Block (Open Vld) a communiqué que le gouvernement apporterait 200 millions d'euros et que le secteur pharmaceutique se chargerait de l'appoint de 100 millions d'euros.
Ce secteur s'est bien acquitté de 105 millions, mais le montant restant semble avoir disparu. Il ressort des notifications sur l'accord budgétaire que l'estimation initiale a été réévaluée. Le déficit s'avère inférieur à 193 millions en fin de compte.
Lundi, les caisses d'assurances pouvaient interroger le chef de cabinet de Mme De Block mais celui-ci semble avoir botté en touche. Les Mutualités socialistes en concluent donc que les calculs de la ministre ont, via un "tour de de passe-passe budgétaire", été repoussés à la prochaine législature.
Le cabinet De Block insiste que les estimations ne relèvent pas de "sciences exactes" et qu'il y a parfois beaucoup de marge. Le gouvernement a donc décidé d'inscrire 193 millions en moins dans sa comptabilité.
"Il y a une différence entre une évaluation technique et la confection d'un budget", indique la ministre De Block. "Chez nous, les évaluations techniques se font en mai et en septembre uniquement et les montants peuvent être contrastés. L'engagement du gouvernement restera donc identique, nous n'allons pas faire des économies sur les traitements du cancer".
Sur les bancs de l'opposition, Karin Jiroflée (sp.a) s'est plaint que la ministre repousse, en fait, la facture d'un budget médicaments qui aurait dérapé, à charge du prochain gouvernement de régler le problème. "L'explication de ces chiffres budgétaires est limpide: au lieu de dégager de nouveaux moyens pour son département, la ministre a brandi sa baguette magique. Il n'y a pas de moyens supplémentaires".
Début juillet, dans la foulée des négociations budgétaires, l'assurance maladie est apparue comme souffrant d'un déficit de 300 millions d'euros en raison du succès des traitements innovants contre le cancer. Mais dans l'accord sur le budget, le cabinet de Mme De Block (Open Vld) a communiqué que le gouvernement apporterait 200 millions d'euros et que le secteur pharmaceutique se chargerait de l'appoint de 100 millions d'euros. Ce secteur s'est bien acquitté de 105 millions, mais le montant restant semble avoir disparu. Il ressort des notifications sur l'accord budgétaire que l'estimation initiale a été réévaluée. Le déficit s'avère inférieur à 193 millions en fin de compte. Lundi, les caisses d'assurances pouvaient interroger le chef de cabinet de Mme De Block mais celui-ci semble avoir botté en touche. Les Mutualités socialistes en concluent donc que les calculs de la ministre ont, via un "tour de de passe-passe budgétaire", été repoussés à la prochaine législature. Le cabinet De Block insiste que les estimations ne relèvent pas de "sciences exactes" et qu'il y a parfois beaucoup de marge. Le gouvernement a donc décidé d'inscrire 193 millions en moins dans sa comptabilité. "Il y a une différence entre une évaluation technique et la confection d'un budget", indique la ministre De Block. "Chez nous, les évaluations techniques se font en mai et en septembre uniquement et les montants peuvent être contrastés. L'engagement du gouvernement restera donc identique, nous n'allons pas faire des économies sur les traitements du cancer". Sur les bancs de l'opposition, Karin Jiroflée (sp.a) s'est plaint que la ministre repousse, en fait, la facture d'un budget médicaments qui aurait dérapé, à charge du prochain gouvernement de régler le problème. "L'explication de ces chiffres budgétaires est limpide: au lieu de dégager de nouveaux moyens pour son département, la ministre a brandi sa baguette magique. Il n'y a pas de moyens supplémentaires".