Dans le cadre de son audition au Parlement européen qui se tient en ce moment-même, Oliver Varhelyi, candidat au poste de commissaire européen à la Santé et au Bien-être animal, a annoncé une initiative pour renforcer la cybersécurité des hôpitaux et des prestataires de soins au sein de l'Union européenne. " Dans les 100 premiers jours de mon mandat, je travaillerai avec la vice-présidente exécutive chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie à l'élaboration d'un plan d'action européen sur la cybersécurité des hôpitaux ", a-t-il déclaré aux parlementaires européens. Ce plan visera à répondre à la vulnérabilité accrue des établissements de santé face aux cyberattaques, qui représentent une menace directe pour la vie des patients.

Des statistiques inquiétantes

En effet, les systèmes de santé européens sont de plus en plus ciblés par des attaques de cybercriminels et de groupes spécialisés en ransonwares (dites " rançongiciels " en meilleur français). Oliver Varhelyi a agité une statistique inquiétante : environ une cyberattaque sur 12 cible les hôpitaux, 54 % de ces incidents impliquent des rançongiciels, tandis que 30 % visent directement les données des patients. Les conséquences peuvent être dramatiques, non seulement pour la continuité des soins mais également pour la protection des informations sensibles.

belga
© belga

Pour répondre à ces menaces, le candidat Hongrois propose un plan d'action qui s'appuie sur le cadre européen existant en matière de cybersécurité. Son objectif est de renforcer la cyberrésilience des hôpitaux en coordonnant les efforts des autorités, de l'industrie, et des établissements de santé. Le plan inclut des mesures pour améliorer la détection des menaces, renforcer la préparation des hôpitaux face aux attaques, et optimiser les réponses en cas de crise. Il s'agirait ainsi de bâtir un réseau de collaboration entre différents niveaux de gouvernement et secteurs privés pour mieux sécuriser les systèmes critiques de santé.

Poursuivre la création de l'espace européen des données de santé

Le candidat a également salué les avancées récentes du Parlement dans la création de l'espace européen des données de santé (EHDS), qui servira de base pour intégrer des technologies avancées, comme l'intelligence artificielle, pour le bénéfice des patients, des professionnels de la santé, des universités et de l'industrie, tout en assurant une protection robuste de la confidentialité des données des patients.

Oliver Varhelyi a souligné l'importance de l'EHDS comme pilier stratégique de l'Union européenne de la santé. " Cet espace est un élément essentiel de l'Union européenne de la santé qui facilitera l'utilisation des technologies de pointe tout en garantissant la plus haute protection de la confidentialité des données des patients ", a affirmé le candidat commissaire, ajoutant qu'il est " maintenant temps de le mettre pleinement en oeuvre sur le terrain. "

Dans le cadre de son audition au Parlement européen qui se tient en ce moment-même, Oliver Varhelyi, candidat au poste de commissaire européen à la Santé et au Bien-être animal, a annoncé une initiative pour renforcer la cybersécurité des hôpitaux et des prestataires de soins au sein de l'Union européenne. " Dans les 100 premiers jours de mon mandat, je travaillerai avec la vice-présidente exécutive chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie à l'élaboration d'un plan d'action européen sur la cybersécurité des hôpitaux ", a-t-il déclaré aux parlementaires européens. Ce plan visera à répondre à la vulnérabilité accrue des établissements de santé face aux cyberattaques, qui représentent une menace directe pour la vie des patients.En effet, les systèmes de santé européens sont de plus en plus ciblés par des attaques de cybercriminels et de groupes spécialisés en ransonwares (dites " rançongiciels " en meilleur français). Oliver Varhelyi a agité une statistique inquiétante : environ une cyberattaque sur 12 cible les hôpitaux, 54 % de ces incidents impliquent des rançongiciels, tandis que 30 % visent directement les données des patients. Les conséquences peuvent être dramatiques, non seulement pour la continuité des soins mais également pour la protection des informations sensibles.Pour répondre à ces menaces, le candidat Hongrois propose un plan d'action qui s'appuie sur le cadre européen existant en matière de cybersécurité. Son objectif est de renforcer la cyberrésilience des hôpitaux en coordonnant les efforts des autorités, de l'industrie, et des établissements de santé. Le plan inclut des mesures pour améliorer la détection des menaces, renforcer la préparation des hôpitaux face aux attaques, et optimiser les réponses en cas de crise. Il s'agirait ainsi de bâtir un réseau de collaboration entre différents niveaux de gouvernement et secteurs privés pour mieux sécuriser les systèmes critiques de santé.Le candidat a également salué les avancées récentes du Parlement dans la création de l'espace européen des données de santé (EHDS), qui servira de base pour intégrer des technologies avancées, comme l'intelligence artificielle, pour le bénéfice des patients, des professionnels de la santé, des universités et de l'industrie, tout en assurant une protection robuste de la confidentialité des données des patients.Oliver Varhelyi a souligné l'importance de l'EHDS comme pilier stratégique de l'Union européenne de la santé. " Cet espace est un élément essentiel de l'Union européenne de la santé qui facilitera l'utilisation des technologies de pointe tout en garantissant la plus haute protection de la confidentialité des données des patients ", a affirmé le candidat commissaire, ajoutant qu'il est " maintenant temps de le mettre pleinement en oeuvre sur le terrain. "